Equipe d’Accueil : Inserm 976

Intitulé de l’Unité : Immunologie Humaine, Pathophysiologie, Immunothérapie

Nom du Responsable de l’Unité : JC BORIES

Nom du Responsable de l’Équipe : MOONEY Nuala

Adresse :  Institut Saint-Louis, Paris

Responsable de l’encadrement : KEVIN Louis

Tél : ……01 42 49 90 96  E-mail:  kevs_louis@hotmail.com

Résumé du projet (environ une demi-page)

Malgré le traitement immunosuppresseur, l’activation du système immunitaire d’un receveur de greffe de rein peut survenir et peut conduire au rejet de l’organe greffé, une cause majeure de perte de greffon. L’activation de la réponse immunitaire adaptative T CD4/CD8 est reconnue comme un acteur clé dans les mécanismes immunologiques du rejet de greffe dans les modèles animaux. Néanmoins, la caractérisation des populations immunitaires adaptative T CD4/CD8 dans le rejet de greffe et l’existence d’un état d’épuisement lymphocytaire (lié à la stimulation antigénique chronique propre à la greffe) reste inconnus chez l’homme.

L’objectif est de caractériser les populations lymphocytaires TCD4/CD8, leur état d’activation/épuisement et différenciation par phénotypage haute résolution (cytométrie spectrale Aurora 25-couleurs) chez les patients avec diagnostic de rejet de greffe rénale par rapport aux patients stables et individus normaux. Un objectif secondaire est d’étudier le potentiel cytotoxique TCD8 en réponse à la stimulation par diverse stimulations par interleukine-2, -15 et -21, qui régissent l’interaction CD4/CD8 dans la médiation du processus de rejet.

Les résultats de ce projet permettront de mieux comprendre les mécanismes immunologiques du rejet de greffe de rein et d’établir de potentiels biomarqueurs du rejet pouvant aider au diagnostic et suivi des patients. Le projet pourra également aider à identifier de nouvelles cibles thérapeutiques impliquées dans l’interaction TCD4/CD8 et l’activation délétère de la réponse immune après transplantation.

Le projet repose sur plusieurs financements déjà obtenus (ANR, FHU), une expertise reconnue de l’équipe dans l’utilisation de la cytométrie spectrale et une biobanque de PBMC d’individus sains et patients transplantés du rein déjà constituée (plus de 200 patients déjà inclus).